Un Blog de voyages et d'amitiés en bateau à voile, de vols en parapente europe, caraïbes, amérique du sud-super photos, commentaires persos, impressions en vrac au fil des images et des lieux
mercredi 8 octobre 2008
Ambiances maritimes Charlotte Amalie, Guadeloupe
Notre environnement changeait chaque semaine, jour, mois, dépendant de la météo, des rencontres, de notre humeur.
We are Family
"I got all my sisters with me"-Aviva et moi apprenons le Créole aux premiers marchés rencontrés en Martinique-car avant on ne mange que du pré-emballé américain. Je me fais une joie de rencontrer des femmes locales partout ou je voyage, de prendre du temps à converser et souvent d'être invitée chez elles-et là, même si on parle de petits enfants, de ce qu'on mange, l'anthropologue en moi tolère mieux que lorsqu'il s'agit de discussions entre femmes occidentales...pourquoi donc??
Le service de pâques on the beach
Pour le lever du jour, la religiosité chrétienne sans dénomination...paradoxal-mais les madames de la Beach-Church faisait des brioches dont raffolait Claude...et tous ses copains du volley étaient là dedans...participation intermittente jusqu'au jour où nous comprîmes que nous non plus ne repartirions pas si nous ne partions pas! Moi, cette plage, elle me servait au bodysurfing et au powerwalking en solitaire pendant que C jouait au volley-les jeunes y pratiquaient le kiteboard aussi et je suis certaine que je pourrais m'y payer un soaring super!
Ben Hur version vivantsàbord
C'est ca faire Ben Hur! Il faut voir les bonshommes silloner les baies toute bedaine dehors au volant de leurs chariots-n'empêche que 15 forces et un fond rigide ca permettait d'aller plonger pas mal plus loin que le 5 forces que nous avions auparavant. certaines femmes le faisait aussi, dont moi, bien entendu! Claude a craqué pour ce gros modèle lors de notre passage à Chicken Harbour, cette baie bahamienne dont le nom m'échappe, d'ou les gens ne repartaient plus car le gulf stream les avait secoués etce grand mouilage offrait TOUT de l'église sur la plage le dimanche matin, au volley quotidien on the beach (que Claude fréquentait) au bridge et aux groupes de discussion biblique!!!
Lions Visiteurs
Voici comment nous nous déplacions sans Harley- zozo Caribe, moteur 15 forces de quoi faire Ben Hur-on se 'est fait voler première nuit au Vénézuela-ce qui nousa refroidis et fait rentrer plus vite que prévu-et venir en Suisse pour renflouer la caisse du bord...que nous dépensons allègrement à voyger pour voler en parapentess.
Photos sous marines signées Anne Fontaine
De toutes les amies rencontrées durant notre vie à bord, Anne est la seule qui m'entraina dans des aventures sous-marines. J'admirais son savoir faire sous l'eau et tentais de l'émuler. Ensuite, avec Aviva on a continué dans cette veine entre filles aussi. Claude était un compagnon de jeux sous-marins constant aussi mais defois, c'est ben l'fun de faire des trucs entre nous, les filles.
Quotidien à bord, A
A quelque part la vie à bord m'a déçue. L'heure des cocktails et des hors d'oeuvres m'ennuyait souvent parce que quasi quotidienne. Les hommes étaient entre eux, ne pouvant conçevoir de parler avec les femmes, ni d'autre chose que de moteurs et de pêche-les femmes se plaignaient toutes de leur prise de poids mais rivalisaient à créer des hors-d'oeuvre parfois assez dégoutants mais quand même délicieux (on a faim après une journée de plongée) -artichauts et mayonnaise cuite!!! Les premiers mois, en descendant la côte Est américaine j'avais déjà pris 4 kilos et ne voulais plus mettre mon bikini ni faire l'amour...alors une des choses fantastiques de la vie à bord est justement de faire l'amour en sueur et bercés par les flots.
J'ai rectifié le tir en me mettant au yoga qutidien mais je passais pour une allumée et comme toujours les toutounnes m'enviaient l'autodiscipline. On me prenait également pour une croqueuse d'hommes malgré la présence de Claude. Je devais faire de gros efforts pour apprivoiser les femmes que je désirais connaître mieux. En l'absence de Claude, aucun des autres couples ne m'auraient invitée...Même quand il est parti en Afrique suite au naufrage... Je me suis donc tenue loin des madames de bateau mais quelques unes, celles qui lisaient autre chose que des romans à l'eau de rose, et celles qui ne faisaient pas que suivre le rêve de leur mari, entre autres, valaient le temps d'une conversation voire d'une amitié durable. Je ne suis pas le genre à parler de recettes, ni de petits enfants plus d'une fois.
J'avais cru que les marins seraient plus sportifs...J'ai découvert des ouvriers, des cadres, des gens de tous les métiers et professions qui avaient travaillé fort toute leur vie et à présent se vivaient l'adolescence qu'ils n'avaient pas eu le temps de goûter, ou qu'ils regrettaient. Il était difficile au début de ne pas suivre le rythme quelque peu arrosé des "cruisers"; heureusement qu'il y avait l'apnée. Ce n'est qu'au bout de la 3e année que nous nous sommes mis à la rando. Un jour nous le ferons avec, en plus les parapentes! Inch allah, bien entendu.
Quotidien à bord, C
Quotidien à bord, A
Notre vie d'avant la Suisse
Ca c'est l'ntérieur de Cantaloupe Isl. C'est la première maison de laquelle je n'étais pas locataire. En effet, un bateau est un espace de vie idéal pour les gens qui, comme nous, ne veulent pas trop s'encombrer, en ont peur en fait...Mais à présent que nous sommes loin, notre cadre de vie a à peu près les mêmes dimensions-relativement. Mais d'avoir tous ces joux joux, bateau à sec au Vénézuela, 2 Harleys et Land Rover au parking de notre immeuble à Genève, parapentes dans la jeep, Porsche entreposée à Québec me semble assez loin de la simplicité volontaire...Quand même, je crois que sans les véhicules, tout rentrerait dans un camion de déménagement-ou peut-être plus maintemant...
lundi 6 octobre 2008
Post ouragans
Voici à quoi ressemble un ouragan tropical-notre bateau est tout au fond de la rade vers la droite-le kata juste devant s'est bien décroché mais n'a pas déguerpi-affolant-il pleuvait même dans la chambre sinon je n'airais pas pu voir dehors et Claude a écopé toute la nuit la pluie horizontale qui pénétrait par le volet que j'avais ouvert côté mer...niaiseuse mais curieuse...
Maître à bord
Ma^tresse à bord
Sea sex and sun-parfois/ souvent de durs labeurs que si on ne s'y attaquait pas à temps pouvaient, contrairement à dans un foyer + statique, nous ruiner la sécurité voire même nous coûter cher...comme lorsqu'on a subi non pas un mais 2 ouragans. Je m'étais teinte en blonde pour traveser les EU car c'était dans leur période parano-contrairement à maintenant où je me voile régulièrement la tête ces années là il fallait avoir l'air aussi WASP possible...
Du fleuve nous sommes descendus via les Grands lacs, l'Hudson, la côte étatsunienne vers les caraïbes où nous vivions à peu près comme suit. Bien sûr l'accent est mis sur le volet magnifique de ce mode de vie. de nomades dans nos carrières à travers le canada et es amériques nous sommes devenus ce qu'il est commun d'appeler des " cruisers"-navigateurs vivantsàbord. J'ai rayonné de ce mouilage pendant que Claude parit en mission qqpart en Afrique. Quand les "Christmas winds" (vents cycliques de 35n durant 2-3 jours toutes les semaines) se mettaient de la partie je ne dormais plus veillant comme tout bon skip mes lignes et que l'ancre ne chasse pas.
Nous aons passé nos étés dans ces régions du bas du Fleuve comme nous disons de l'aval-ici Cap à l'Aigle-on y navigue le plus souvent dans la brume, le froid (tuques habits de ski parfois) on y retrouve nos amis on y fait la fête au rum-les marins sont de bons vivants et savent se tenir au chaud-tout comme les montagnards de notre vie actuelle. En tout cas les 2 sont consomateurs de paysages et de sensations plûtot fortiches...d'aventure en somme!
Et voici ma ville natale-le fleuve a été ma plus grande influence n'ayant que peu rencontré des humains aussi puissants. Le Château (hôtel de l'ancienne cie ferroviaire Canadien Pacifique) ainsi que le pont de Québec et les murailles sont notre signe distinctif. Ce qui donne envie aux états uniens de faire des vacances romantiques...qui permet aux européens de s'y retrouver aux québécois d'être huppés par rapport aux habitants des autres régions. Elle est belle Québec.
D'où nous venons
En route pour le massif de la Petite Rivière St François 90 minutes de Québec (ville) dans Charlevoix (région du QC) - un centre de ski qui échappe toujours à la laideur car situé dans ne Biosphère UNESCO-cela représente bien l'ambiance de jeu du climat que nous avons connu enfants-on nous obligeait à jouer dehors peu importe le temps-les bébés dormaient souvent dans leurs carosses sous pelisse à moins 20-normal. Je ne pense plus qu'il en soit de même maintenant...
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